Projet pédagogique et éducatif

TABLE DES MATIERES

I. Fiche personnelle
II. Conception
III. Projet pédagogique et éducatif
IV. L’accueil
      4.1. L’adaptation
      4.2. L’accueil journalier des enfants et des parents
      4.3. Le départ
      4.4. L’objet transitionnel ou doudou
V. Les repas
      5.1. La collation
      5.2. Le déjeuner
      5.3. Le goûter
VI. Le coucher
VII. Le change et l’acquisition de la propreté
      7.1. Le change
      7.2. L’acquisition de la propreté
VIII. Le jeu, les activités d’éveil et la promenade
      8.1. Le jeu
      8.2. Les activités d’éveil
      8.3. La promenade


I. FICHE PERSONNELLE

Je m’appelle Lucie Chamoux, j’ai 37 ans et je suis garde d’enfants à domicile depuis onze années. J’exerce donc ma profession chez les particuliers.

Habitant à Saint Médard en Jalles, quartier de Corbiac, j’exerce dans le secteur de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) et alentours. Ayant un pied-à-terre sur la station balnéaire de Lacanau, il est tout à fait possible que j'y exerce également.

J’accueille les enfants à partir de l’âge de 1 mois et jusqu’à 10 ans (en périscolaire) avec une plage horaire disponible de 8h à 18h, lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Le planning sera mis en place au préalable entre les parents et moi-même.

II. CONCEPTION

Le lieu d’accueil doit offrir les conditions optimales permettant un bon développement mental et physique des enfants accueillis afin de répondre au mieux aux besoins suivants :

Le besoin de sécurité : je ferais en sorte que l’enfant se sente à l’aise, en confiance dans les différents lieux de vie tout en ayant des repères personnels.

Le besoin d’espace : l’enfant doit pouvoir jouer et se mouvoir librement. J'aménagerai et je réaménagerai donc les locaux en fonctions des besoins.

Le besoin d’autonomie : tout enfant doit se sentir libre de choisir suivant ses affinités et ses goûts, ses copains, le jeu, l’activité. L’enfant apprend petit à petit à faire seul.

Le besoin de socialisation : l’enfant découvre la vie avec les autres. L’apprentissage au début peut être maladroit car il est à ce moment là plus facile de taper, de mordre, de tirer les cheveux, plutôt que de s’exprimer verbalement mais je veillerai à sa bonne socialisation.

III. PROJET EDUCATIF ET PEDAGOGIQUE

L’accueil des enfants doit se faire dans le respect du bien-être de l’enfant, des parents et de moi-même.
Le respect des besoins, des rythmes et des rituels de chacun est tout aussi important que l’éveil, l’autonomie et la socialisation de l’enfant. Tout ceci dans le respect des règles dans les domaines de la sécurité, de l’alimentation et de l’hygiène.

Mon rôle principal sera de pallier au mieux l’absence momentanée des parents, sans jamais s’y substituer, aussi bien au niveau éducatif qu’affectif.

IV. L’ACCUEIL

      4.1. L’adaptation

Pas obligatoire mais vivement conseillée, cette période d’adaptation permet à l’enfant et à ses parents d’apprivoiser le nouveau milieu dans lequel va évoluer l’enfant.

Mon arrivée au sein de la famille est un des premiers, voire le premier, moment où l’enfant et ses parents vont être séparés. C’est une transition, une passerelle entre la famille et la société.

Pour que cette séparation se fasse dans les meilleures conditions, il est nécessaire d’en parler et de l’envisager en présence de l’enfant. Il est important de savoir que chaque enfant est unique et réagit différemment ; de ce fait, un accueil personnalisé est aménagé.

La visite du lieu d’accueil se fera en présence de l’enfant. Ensuite, un temps de familiarisation sera proposé avec les parents en fonction des rythmes et des activités de l’enfant.

Durant cette période, l’enfant, les parents et moi-même apprennent à se connaitre et à établir une relation de confiance. Les parents me donnent toutes les informations nécessaires au bien-être de leur enfant. Parallèlement, je rencontrerai l'enfant à travers des jeux.

La période d’adaptation se déroule donc généralement en 4 temps :

- Premier temps : prise de contact, l’enfant reste avec ses parents une demi-heure à une heure durant lequel nous en profitons pour échanger sur les rythmes et les habitudes de l’enfant et remplir le contrat d’accueil.
- Deuxième temps : l’enfant reste une demi-heure à une heure sans la présence de ses parents.
- Troisième temps : l’enfant reste une demi-journée avec une prise de repas
- Quatrième temps : l’enfant reste une petite journée (souvent l’occasion de la première sieste)

  • En pratique :

 La période d’adaptation se fait habituellement sur deux semaines mais cette durée peut être allongée ou raccourcie selon les besoins de l’enfant et le respect du rythme de chacun.

La période d’adaptation de l'enfant peut commencer dès que le contrat et les documents sont complétés.

      4.2. L’accueil journalier des enfants et des parents

Le moment de l’accueil est une rencontre entre la garde d’enfants à domicile, l’enfant et les parents. Cette rencontre se construit en vue d’une séparation. Des rituels sont mis en place pour préparer cette séparation. Il est essentiel de connaître les sentiments de l’enfant lors de l’accueil, les formuler et exprimer verbalement le départ des parents.
Il s’agit d’un moment primordial où la garde d’enfants à domicile doit mettre en confiance les parents et l’enfant afin de permettre à ce trio de se séparer dans les meilleures conditions (sécurité morale, matérielle et affective).

C’est aussi le moment d’échange d’informations sur la vie à la maison et la vie avec la garde d’enfants à domicile. Néanmoins, ce temps d’échange doit impérativement être limité dans le temps. Les parents ne doivent pas s’installer à ce moment là. En effet, cela permettra à l’enfant de différencier les moments où ses parents étaient présents au début dans les premières visites.

  • En pratique :

Lors de l'accueil, je mets en place un dialogue avec les parents destiné à recueillir les informations du quotidien de l'enfant, nécessaires au bon déroulement de la journée. Je note sur un cahier de transmission l'heure d'arrivée de l'enfant mais aussi l'heure de réveil ainsi que toutes les informations importantes.

La mise en place de rituels est importante pour la construction de l'enfant. Aussi, je n'oublie pas de respecter ces rituels qui rassurent l'enfant (le "coucou" à la fenêtre aux parents ou encore le "câlin à doudou" au moment du départ des parents par exemple). Si l'enfant pleure, je respecte son chagrin et mets des mots dessus pour qu'il comprenne. Selon les besoins de l'enfant, je propose une activité ou le laisse jouer librement. Je peux aussi suggérer parfois aux parents de partir assez rapidement pour raccourcir le temps de séparation trop long, parfois néfaste à l'enfant....

      4.3. Le départ

C’est un moment de transition où l’enfant retrouve ses parents et me quitte. C’est un moment fort en émotions et parfois sujet à surexcitations.
Comme pour l’arrivée, c’est un moment d’échanges et de convivialité mais qui doit être limité dans la durée. En effet, le parent discute pour savoir comment s’est passée la journée et je ne m’installe en aucun cas. Cela permet aussi à l’enfant de faire la différence.

  • En pratique :

 L’enfant est en activité (encadrée ou libre) jusqu’au moment de retrouver ses parents : cela évite de faire monter la tension de fin de journée et que l’enfant passe son temps à attendre ses parents.

La dernière demi-heure de fonctionnement, je m’occupe des enfants et commence le rangement (avec l’aide des plus grands).

Lors de l’arrivée des parents, je leur donne les renseignements concernant la journée de leur enfant. Ces informations sont également consultables sur le cahier de transmission.
L’enfant a besoin d’un peu de temps pour gérer toutes ses émotions à l’arrivée de ses parents. Il est donc important d’avoir et de prendre du temps pour que je parte de son lieu de vie.

L’enfant peut raconter à ses parents la journée qu’il a passée. Je pourrais l’accompagner dans cette démarche s'il le désire. Les parents doivent être réceptifs à ce moment de parole.

Si l’enfant ne veut pas que je parte ou « fuit » ses parents, il ne faut absolument pas le sermonner, il a juste besoin d’un peu plus de temps et d’un peu plus de mots pour accepter le changement de situation. Je me tiendrais donc à disposition pour faire valoir la demande des parents et expliquer à l’enfant que c’est le moment pour moi de partir.

      4.4. L’objet transitionnel ou doudou

L’aspect des doudous n’a aucune importance. Le doudou est un « objet transitionnel » auquel il est très attaché et qui l’aide à affronter le monde.

Le doudou marque une étape dans le développement de l’enfant qui commence à se séparer de sa mère. En s’attachant à un objet, il met en place une protection contre les angoisses qui l’assaillent régulièrement. Le doudou est sous le contrôle de l’enfant. Ainsi, il a un effet calmant et rassurant.

Tous les enfants n’ont pas de doudou. Ils ont alors une sécurité intérieure qui leur permet de lutter contre les situations inquiétantes. D’autres en revanche n’ont pas de doudou car ils n’arrivent pas à se détacher de leur mère : c’est le corps de la maman qui est doudou.

Le doudou est donc important pour celui qui en possède un.

Pour les enfants qui ne possèdent pas de doudou et pour lesquels l’adaptation apparaît difficile, je peux proposer aux parents de donner un tee-shirt imprégné des odeurs maternelles.

  • En pratique :

Au moment de l’accueil, l’enfant peut garder son doudou. Plus tard, je l’inviterai à le ranger tout en proposant une activité à l’enfant (qu’il accepte ou qu’il refuse : en aucun cas il sera forcé) pour qu’il prenne de la distance par rapport à son doudou.
Le doudou accompagnera l’enfant aussi souvent qu’il en aura besoin (fatigue, chagrin…).

V. LES REPAS

Ils seront préparés par les parents ou par moi-même suivant la demande.

      5.1. La collation du matin

Elle marque la fin du temps d’accueil et le début de la journée. C’est un moment de regroupement : l’enfant se retrouve assis à la table, ou transat ou chaise haute suivant l’âge de l’enfant.
Même si cela reste une petite collation, elle contribue à part entière à l’éveil du goût, sans remplir les estomacs avec l’heure du déjeuner.

      5.2. Le déjeuner

Les bébés (moins de 10 mois)

Ils seront nourris à la demande et en fonction des informations données par les parents. Cependant, si les pleurs de l’enfant peuvent correspondre à de la faim, je proposerai le repas à l’enfant même si ce n’est pas l’heure estimée par les parents.
De même, si le bébé dort, je ne le réveillerai pas pour lui donner son repas.

Je préparerai les biberons (sauf initiative des parents) avec une eau adaptée et un lait fourni par les parents.
L’allaitement maternel est possible à condition que la maman puisse être présente au moment où le bébé a faim. Il est également possible que je donne au biberon le lait maternel si celui-ci a été congelé, en respectant la procédure prévue par la législation.

Petit à petit, en concertation avec les parents et en fonction des observations réalisées lors de la prise des biberons, la diversification alimentaire sera commencée.

La prise du repas du bébé sera notée sur le cahier de transmission.

Les grands (plus de 10 mois)

Le repas sera servi entre 11h45 et 12h suivant les observations faites de l’enfant.

Le menu type comprendra une entrée, un plat et un dessert. Quatre objectifs principaux sont recherchés : la satiété, le développement du goût par l’apport de repas variés et équilibrés, l’acquisition de l’autonomie par l’imitation (tenir une cuillère, boire au verre), la socialisation par les échanges entre adultes et enfants (apprentissage des règles de politesse).

  • En pratique :

 Tous les repas sont pris dans la salle à manger.

Je veillerai à ce que l’enfant se lave les mains avant le repas et s’assoit à sa place. Suivant l’âge de l’enfant, je réaliserai le lavage des mains et attribuerai la place assise à l'enfant.

Je mets un bavoir à l’enfant et veille à ce que l’enfant soit calme, prêt à manger dans de bonnes conditions.

Les plats sont servis à table et j’aide à la prise des repas.

Un nouveau lavage de mains se fait après le repas.

Tout au long du repas, j'observerais l’enfant et noterais dans le cahier de transmission comment l’enfant aura mangé.

Il est évidemment souhaitable que l’enfant goûte à tout mais il n'est en aucun cas forcé. S’il ne souhaite ni entrée, ni plat, la garde d’enfants à domicile ne compensera pas par une double ration de dessert, mais elle le notera dans le cahier de transmission, ce qui lui permettra l’après-midi de lui donner un « bon » goûter pour compenser.

      5.3. Le goûter

Les bébés goûtent à la demande : biberon dans les bras OU compote dans le transat + biberon dans les bras OU une fois que l’enfant mange bien le déjeuner à la cuillère, je lui propose une compote et un yaourt nature.

Ce qui est donné au goûter est noté dans le cahier de transmission.

Les grands goûtent vers 16h. Le goûter est plus consistant que la collation du matin, mais ne doit pas être trop copieux pour permettre à l’enfant de dîner correctement.

  • En pratique :

Le déroulement est le même que pour le déjeuner sauf qu’on finit le goûter par un temps de jeux et de comptines.

Pour conclure, l’alimentation s’inscrit dans le projet global. Certes, manger est un besoin primaire à satisfaire, mais l’objectif des repas ne doit pas se limiter à donner à manger : au contraire, il doit permettre aux enfants de découvrir une alimentation saine et équilibrée en devenant acteur à part entière, respecté par les adultes. Evidemment, pour que cela soit possible, il faut éviter tout grignotage en dehors des repas.

VI. LE COUCHER

Le sommeil est un besoin physiologique vital pour l’enfant. Le moment du coucher doit être un moment convivial, calme et chaleureux. Pour permettre à l’enfant d’avoir des repères sécurisants, des rites de couchages sont instaurés et respectés.

  • En pratique :

 Le coucher pour les bébés se fait à la demande tout au long de la journée. Je détecterais les signes avant-coureurs du sommeil (bâillements, frottement des yeux ou des oreilles, recherche d’appui pour la tête, pleurs…). Les parents auront communiqué tout autre signe ou habitude propre à leur enfant.

Pour les bébés habitués à être bercés, je diminuerais petit à petit ce temps de bercement pour leur permettre de s’endormir seuls. Laisser un bébé trouver seul son sommeil même si c’est en pleurant est une acquisition de plus dans son développement.

Le coucher pour les « moyens » et les « grands » se fait individuellement : je change l'enfant ou je lui propose le pot ou les toilettes, lavage des mains, il portera une tenue idéale pour la sieste et il sera couché.

Les habitudes de chacun sont respectées : position de sommeil, présence d’une tétine, d’un doudou, volets plus ou moins fermés…

Si un enfant a besoin de sommeil en dehors des heures habituelles, son rythme sera respecté.

VII. LE CHANGE ET L’ACQUISITION DE LA PROPRETE

      7.1. Le change

Je change régulièrement les enfants portant des couches avec les couches fournies par les parents, et dans tous les cas après chaque repas et chaque sieste.
Je veillerais particulièrement aux règles d’hygiène lors d’un change : lavage des mains et désinfection des matelas à langer.

Le moment de change constitue un temps privilégié entre l’enfant et moi-même. C’est un moment clé de la construction de la relation d’attachement indispensable nous deux. Les gestes et la présence de l’adulte sont de qualité. L’attention est également portée sur le confort physique et le respect du corps de l’enfant.

      7.2. L’acquisition de la propreté

J'adapterais mon comportement concernant la propreté vis-à-vis de l’enfant et en fonction de son développement, de ses envies et de ses capacités (aux environs de 24 mois). Il est primordial de respecter le rythme de chacun afin de ne pas créer un quelconque blocage. Je veillerais à encourager et à valoriser les efforts et les progrès de chacun en évitant les comparaisons. Je serais particulièrement attentive à favoriser toutes les expériences qui aident l’enfant à « laisser partir » quelque chose qui provient de son corps et/ou à pouvoir faire des expériences dans la salle de bain (s’asseoir sur un pot, rester assis longtemps sur le pot, tirer la chasse, faire pipi dehors…). Il est important de verbaliser, expliquer et rassurer l’enfant intéressé par ce qui se passe aux toilettes. L’observation et les échanges avec les parents permettra de trouver le moment où l’enfant (et non pas les adultes) est prêt non seulement physiquement mais aussi psychologiquement. Bien souvent, c’est l’observation qui permettra de saisir ce moment.

  • En pratique :

Le pot (ou les toilettes) est proposé et non imposé vers 18 mois, avant et après la sieste, tout comme le passage aux toilettes pour les plus grands.

Suite à des observations faites qui montrent l’intérêt de l’enfant, je propose aux parents de laisser une ou deux culottes à disposition afin de donner la possibilité matérielle à l’enfant d’enlever sa couche quand il l’aura lui-même décidé.

Afin de dédramatiser les « petits oublis » des premières fois, les parents sont invités à mettre à disposition plusieurs tenues de rechange chaque jour.

A ce stade là de l’évolution de l’enfant, il est crucial qu’il sente que les adultes qui l’entourent ont totalement confiance en lui et accepte de le voir grandir.

VIII. LE JEU, LES ACTIVITES D’EVEIL ET LA PROMENADE

      8.1. Le jeu

Pour l’enfant, tout est jeu. C’est l’outil principal de son développement. Le plaisir et la curiosité sont les moteurs de la découverte dans le jeu. Activité principale de son développement, l’enfant grandit et se construit par le jeu.

Un enfant qui va bien est un enfant qui joue. Le jeu permet le développement social et linguistique : il découvre et construit sa personnalité par rapport aux autres à travers la communication verbale ou non qui s’établie.

On distingue trois dimensions :
- Le développement psychomoteur : par l’exercice, la motricité, la maitrise du corps ;
- Le développement cognitif : résolution d’une problématique ;
- Le développement sensoriel : vue, odorat, goût, toucher, ouïe.

D’où l’absolue nécessité que je fournisse à tous les enfants quel que soit leur âge un florilège de matériel dans un espace aménagé de manière adéquate.

      8.2. Les activités d’éveil

Je les organiserais essentiellement. Ces activités concernent les enfants de plus de 15 mois (sauf en ce qui concerne la musique, la motricité et les promenades).

Les activités d’éveil pour le tout-petit

Je veillerai à créer un espace spécifiquement réservé aux bébés ; outre la relation individuelle avec l’adulte et le portage, je favoriserais toutes les positions : dans le transat, sur le tapis d’éveil, sur le dos dans des coussins afin de multiplier les sensations.
Les hochets, portiques, tableaux d’éveils mis à dispositions stimulent la vue, le toucher et l’ouïe.

Les activités d’éveil pour les enfants de plus de 15 mois

Ce critère de l’âge est fixé car on suppose qu’à 15 mois l’enfant a dépassé le stade oral. Il n’a plus besoin de mettre systématiquement à la bouche des objets pour les découvrir et y trouver son plaisir.

J’élaborerais également ces activités en fonction de thèmes abordés et d’objectifs à atteindre.
Tout en respectant les motivations et la concentration des enfants, je leur apprends à terminer une activité commencée, à ranger le matériel utilisé. Les activités permettent à l’enfant de prendre conscience de lui-même et de découvrir les autres. Il se développe au niveau moteur, sensoriel, langagier, affectif et intellectuel.

L’objectif n’est pas dans la production à tout prix, l’essentiel n’est pas là. Je laisse le choix à l’enfant d’exprimer sa créativité. Il s’agit d’éveiller l’enfant au monde qui l’entoure.

Le résultat attendu n’est pas « le beau » mais plutôt l’enthousiasme et la découverte de matières, techniques, et l’apprentissage de quelques notions de base (grand / petit / couleurs / contraires).

Les activités sont organisées en fonction des saisons et des fêtes, au travers de thèmes.
Par exemple aux alentours de Pâques, le thème de la ferme permet d’aborder les animaux de la ferme dont le fameux lapin de Pâques, mais aussi d’observer la végétation, de faire pousser des légumes etc.

Chaque thème est abordé de la façon suivante :
- Chants et comptines
- Peinture – collage
- Activités culinaires
- Sorties si possible
- Décoration

Les tout-petits ne sont jamais mis à l’écart, ils évoluent dans un bain sensoriel différent.

      8.3. Les promenades

Elles sont quotidiennes dans la mesure du possible (météo) : au moins une sortie par jour pour l’enfant (parc, aire de jeux de plein air, vélo…).

Pour les plus grands, des sorties à l’extérieur sont régulièrement proposées (spectacles, forêt, ludothèque…).

Ces sorties sont possibles entre 10h et 11h30 ou à partir de 15h (éventuel goûter en plein air).
Le besoin de s’aérer étant plus que nécessaire, les parents devront doter leur enfant de suffisamment de vêtements chauds en hiver et de chapeau de soleil en été, ainsi que d’une crème solaire.

  • En pratique : les sorties

Respect des règles de sécurité : vigilance totale

Les enfants sont habillés dans la maison.

A chaque promenade, j'emporte des vêtements de rechange.

Aux environs de 18 mois (ou avant suivant l'évolution de l'enfant), je stimule l’enfant à marcher en donnant la main ou en tenant la poussette.


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